ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 2
ÅöäøóÇٓ ÃóäÒóáۡäóٰåõ ÞõÑۡÁóٰäðÇ ÚóÑóÈöíøٗÇ áøóÚóáøóßõãۡ ÊóÚۡÞöáõæäó
2. Nous l’avons fait descendre (en révélation) : un Coran arabe, pour que, peut-être, vous le compreniez.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 3
äóÍۡäõ äóÞõÕøõ Úóáóíۡßó ÃóÍۡÓóäó ٱáۡÞóÕóÕö ÈöãóÇٓ ÃóæۡÍóíۡäóÇٓ Åöáóíۡßó åóٰÐóÇ ٱáۡÞõÑۡÁóÇäó æóÅöä ßõäÊó ãöä ÞóÈۡáöåöۦ áóãöäó ٱáۡÛóٰÝöáöíäó
3. Nous te faisons récit de la meilleure des histoires à travers ce que Nous te révélons dans ce Coran, même si, auparavant, tu étais certes du nombre des distraits.[238]
[238] Le mot « distrait » employé dans le verset, ne contient pas la péjoration qu’il peut avoir ordinairement. Le Prophète (paix et bénédiction d’Allah sur lui) n’était pas distrait par sa propre volonté. Tout simplement, il ne pouvait savoir, avant la révélation, tout ce que le Coran lui a appris au moment de sa révélation.
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咃: 4
ÅöÐۡ ÞóÇáó íõæÓõÝõ áöÃóÈöíåö íóÜٰٓÃóÈóÊö Åöäøöí ÑóÃóíۡÊõ ÃóÍóÏó ÚóÔóÑó ßóæۡßóÈٗÇ æóٱáÔøóãۡÓó æóٱáۡÞóãóÑó ÑóÃóíۡÊõåõãۡ áöí ÓóٰÌöÏöíäó
4. (Relate, Muhammad, l’histoire de) Joseph qui dit (un jour) à son père[239] : « Père, j’ai vu en songe onze astres, ainsi que le soleil et la lune. Je les ai vus devant moi prosternés! »
[239] Les exégètes parlent d’un verbe sous-entendu comme « relater », c’est pourquoi nous avons introduit le verset par l’expression qui se trouve entre parenthèses.
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咃: 5
ÞóÇáó íóٰÈõäóíøó áóÇ ÊóÞۡÕõÕۡ ÑõÁۡíóÇßó Úóáóìٰٓ ÅöÎۡæóÊößó ÝóíóßöíÏõæÇú áóßó ßóíۡÏðÇۖ Åöäøó ٱáÔøóíۡØóٰäó áöáۡÅöäÓóٰäö ÚóÏõæøٞ ãøõÈöíäٞ
5. Il dit : « Mon fils, ne raconte pas ta vision à tes frères ou ils trameraient contre toi une intrigue, car Satan est pour l’homme un ennemi avéré.
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咃: 6
æóßóÐóٰáößó íóÌۡÊóÈöíßó ÑóÈøõßó æóíõÚóáøöãõßó ãöä ÊóÃۡæöíáö ٱáۡÃóÍóÇÏöíËö æóíõÊöãøõ äöÚۡãóÊóåõۥ Úóáóíۡßó æóÚóáóìٰٓ ÁóÇáö íóÚۡÞõæÈó ßóãóÇٓ ÃóÊóãøóåóÇ Úóáóìٰٓ ÃóÈóæóíۡßó ãöä ÞóÈۡáõ ÅöÈۡÑóٰåöíãó æóÅöÓۡÍóٰÞóۚ Åöäøó ÑóÈøóßó Úóáöíãñ Íóßöíãٞ
6. Et c’est ainsi que ton Seigneur te choisit et t’apprend à interpréter les songes ; Il te comblera de Sa pleine grâce, ainsi que la famille de Jacob, comme Il l’a auparavant accordée tout aussi pleine à tes ancêtres Abraham et Isaac. Ton Seigneur est Omniscient et Sage. »
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咃: 7
۞áøóÞóÏۡ ßóÇäó Ýöí íõæÓõÝó æóÅöÎۡæóÊöåöۦٓ ÁóÇíóٰÊٞ áøöáÓøóÇٓÆöáöíäó
7. Il y a certes en (l’exemple de) Joseph et ses frères des enseignements pour ceux qui s’interrogent (à ce sujet).
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咃: 8
ÅöÐۡ ÞóÇáõæÇú áóíõæÓõÝõ æóÃóÎõæåõ ÃóÍóÈøõ Åöáóìٰٓ ÃóÈöíäóÇ ãöäøóÇ æóäóÍۡäõ ÚõÕۡÈóÉñ Åöäøó ÃóÈóÇäóÇ áóÝöí Öóáóٰáٖ ãøõÈöíäò
8. (Les frères de Joseph) dirent un jour : « Joseph et son frère[240] sont plus aimés que nous de notre père, bien que nous soyons tout un groupe. Notre père est certes dans l’erreur la plus manifeste !
[240] Benjamin.
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咃: 9
ٱÞۡÊõáõæÇú íõæÓõÝó Ãóæö ٱØۡÑóÍõæåõ ÃóÑۡÖٗÇ íóÎۡáõ áóßõãۡ æóÌۡåõ ÃóÈöíßõãۡ æóÊóßõæäõæÇú ãöäۢ ÈóÚۡÏöåöۦ ÞóæۡãٗÇ ÕóٰáöÍöíäó
9. Tuez donc Joseph, ou abandonnez-le dans quelque terre (lointaine), c’est seulement ainsi que votre père sera désormais tout entier à vous. Après cela, vous serez des gens vertueux. »
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咃: 10
ÞóÇáó ÞóÇٓÆöáٞ ãøöäۡåõãۡ áóÇ ÊóÞۡÊõáõæÇú íõæÓõÝó æóÃóáۡÞõæåõ Ýöí ÛóíóٰÈóÊö ٱáۡÌõÈøö íóáۡÊóÞöØۡåõ ÈóÚۡÖõ ٱáÓøóíøóÇÑóÉö Åöä ßõäÊõãۡ ÝóٰÚöáöíäó
10. « Ne tuez pas Joseph, rétorqua l’un d’eux, jetez-le plutôt au fond du puits, il y sera recueilli par des voyageurs, si vous êtes décidés à faire quelque chose. »
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咃: 11
ÞóÇáõæÇú íóÜٰٓÃóÈóÇäóÇ ãóÇ áóßó áóÇ ÊóÃۡãó۬äøóÇ Úóáóìٰ íõæÓõÝó æóÅöäøóÇ áóåõۥ áóäóٰÕöÍõæäó
11. « Père, dirent-ils, pourquoi ne pas nous confier Joseph ? Nous ne voulons pourtant que son bien.
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咃: 12
ÃóÑۡÓöáۡåõ ãóÚóäóÇ ÛóÏٗÇ íóÑۡÊóÚۡ æóíóáۡÚóÈۡ æóÅöäøóÇ áóåõۥ áóÍóٰÝöÙõæäó
12. Laisse-le venir avec nous demain. Il pourra gambader et jouer (librement). Nous serons pour lui les meilleurs des gardiens. »
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咃: 13
ÞóÇáó Åöäøöí áóíóÍۡÒõäõäöíٓ Ãóä ÊóÐۡåóÈõæÇú Èöåöۦ æóÃóÎóÇÝõ Ãóä íóÃۡßõáóåõ ٱáÐøöÆۡÈõ æóÃóäÊõãۡ Úóäۡåõ ÛóٰÝöáõæäó
13. Il dit : « Je serai bien triste que vous l’emmeniez avec vous, et j’aurai vraiment peur qu’un loup ne le dévore à un moment où à lui vous ne serez pas attentifs. »
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咃: 14
ÞóÇáõæÇú áóÆöäۡ Ãóßóáóåõ ٱáÐøöÆۡÈõ æóäóÍۡäõ ÚõÕۡÈóÉñ ÅöäøóÇٓ ÅöÐٗÇ áøóÎóٰÓöÑõæäó
14. « Si le loup doit le dévorer alors que nous sommes tout un groupe, répondirent-ils, c’est que nous sommes des incapables et (bel et bien) perdus. »
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咃: 15
ÝóáóãøóÇ ÐóåóÈõæÇú Èöåöۦ æóÃóÌۡãóÚõæٓÇú Ãóä íóÌۡÚóáõæåõ Ýöí ÛóíóٰÈóÊö ٱáۡÌõÈøöۚ æóÃóæۡÍóíۡäóÇٓ Åöáóíۡåö áóÊõäóÈøöÆóäøóåõã ÈöÃóãۡÑöåöãۡ åóٰÐóÇ æóåõãۡ áóÇ íóÔۡÚõÑõæäó
15. Lorsqu’ils furent partis avec lui et qu’ils eurent décidé unanimement de le jeter au fond du puits, Nous lui révélâmes (à Joseph) : « Tu les informeras (un jour) de leur forfait sans qu’ils s’y attendent. »
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咃: 16
æóÌóÇٓÁõæٓ ÃóÈóÇåõãۡ ÚöÔóÇٓÁٗ íóÈۡßõæäó
16. Et le soir, tout en pleurs, ils vinrent trouver leur père.
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咃: 17
ÞóÇáõæÇú íóÜٰٓÃóÈóÇäóÇٓ ÅöäøóÇ ÐóåóÈۡäóÇ äóÓۡÊóÈöÞõ æóÊóÑóßۡäóÇ íõæÓõÝó ÚöäÏó ãóÊóٰÚöäóÇ ÝóÃóßóáóåõ ٱáÐøöÆۡÈõۖ æóãóÇٓ ÃóäÊó ÈöãõÄۡãöäٖ áøóäóÇ æóáóæۡ ßõäøóÇ ÕóٰÏöÞöíäó
17. « Père, nous sommes partis nous mesurer à la course en laissant Joseph près de nos affaires. Le loup l’a alors dévoré. Tu ne nous croiras certainement pas quoique nous disions la vérité ! »
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咃: 18
æóÌóÇٓÁõæ Úóáóìٰ ÞóãöíÕöåöۦ ÈöÏóãٖ ßóÐöÈٖۚ ÞóÇáó Èóáۡ ÓóæøóáóÊۡ áóßõãۡ ÃóäÝõÓõßõãۡ ÃóãۡÑٗÇۖ ÝóÕóÈۡÑٞ Ìóãöíáٞۖ æóٱááøóåõ ٱáۡãõÓۡÊóÚóÇäõ Úóáóìٰ ãóÇ ÊóÕöÝõæäó
18. Ils (lui) montrèrent sa tunique prétendument tachée de (son) sang. « Ce sont plutôt vos âmes, dit-il, qui vous ont induits à commettre quelque chose (de répréhensible). Je n’ai plus qu’à (m’armer) d’une digne patience. C’est auprès d’Allah que je chercherai assistance pour (endurer) ce que vous prétendez ! »
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咃: 19
æóÌóÇٓÁóÊۡ ÓóíøóÇÑóÉٞ ÝóÃóÑۡÓóáõæÇú æóÇÑöÏóåõãۡ ÝóÃóÏۡáóìٰ Ïóáۡæóåõۥۖ ÞóÇáó íóٰÈõÔۡÑóìٰ åóٰÐóÇ Ûõáóٰãٞۚ æóÃóÓóÑøõæåõ ÈöÖóٰÚóÉٗۚ æóٱááøóåõ Úóáöíãõۢ ÈöãóÇ íóÚۡãóáõæäó
19. Une caravane, passant par là, envoya son pourvoyeur d’eau qui jeta son seau (dans le puits) et s’écria : « Quelle chance ! Il y a ici un garçon ! » Ils le cachèrent pour le vendre comme une (vulgaire) marchandise. Mais Allah Savait parfaitement ce qu’ils faisaient.
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咃: 20
æóÔóÑóæۡåõ ÈöËóãóäöۭ ÈóÎۡÓٖ ÏóÑóٰåöãó ãóÚۡÏõæÏóÉٖ æóßóÇäõæÇú Ýöíåö ãöäó ٱáÒøóÜٰåöÏöíäó
20. Ils le vendirent à bas prix et pour quelques pièces d’argent, car ils ne tenaient pas tellement à le garder.
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咃: 21
æóÞóÇáó ٱáøóÐöí ٱÔۡÊóÑóìٰåõ ãöä ãøöÕۡÑó áöٱãۡÑóÃóÊöåöۦٓ ÃóßۡÑöãöí ãóËۡæóìٰåõ ÚóÓóìٰٓ Ãóä íóäÝóÚóäóÇٓ Ãóæۡ äóÊøóÎöÐóåõۥ æóáóÏٗÇۚ æóßóÐóٰáößó ãóßøóäøóÇ áöíõæÓõÝó Ýöí ٱáۡÃóÑۡÖö æóáöäõÚóáøöãóåõۥ ãöä ÊóÃۡæöíáö ٱáۡÃóÍóÇÏöíËöۚ æóٱááøóåõ ÛóÇáöÈñ Úóáóìٰٓ ÃóãۡÑöåöۦ æóáóٰßöäøó ÃóßۡËóÑó ٱáäøóÇÓö áóÇ íóÚۡáóãõæäó
21. Celui qui l’acheta en Égypte, dit alors à sa femme: « Sois généreuse en l’accueillant, il nous sera peut-être utile ou nous pourrions l’adopter comme fils. » C’est ainsi que Nous établîmes Joseph sur cette terre afin de lui apprendre l’interprétation des songes. Allah triomphe toujours dans Sa décision, mais la plupart des gens ne le savent pas.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 22
æóáóãøóÇ ÈóáóÛó ÃóÔõÏøóåõۥٓ ÁóÇÊóíۡäóٰåõ ÍõßۡãٗÇ æóÚöáۡãٗÇۚ æóßóÐóٰáößó äóÌۡÒöí ٱáۡãõÍۡÓöäöíäó
22. Lorsqu’il eut atteint l’âge mûr, Nous lui donnâmes la sagesse et la science, et c’est ainsi que Nous rétribuons les bienfaiteurs.
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咃: 23
æóÑóٰæóÏóÊۡåõ ٱáøóÊöí åõæó Ýöí ÈóíۡÊöåóÇ Úóä äøóÝۡÓöåöۦ æóÛóáøóÞóÊö ٱáۡÃóÈۡæóٰÈó æóÞóÇáóÊۡ åóíۡÊó áóßóۚ ÞóÇáó ãóÚóÇÐó ٱááøóåöۖ Åöäøóåõۥ ÑóÈøöíٓ ÃóÍۡÓóäó ãóËۡæóÇíóۖ Åöäøóåõۥ áóÇ íõÝۡáöÍõ ٱáÙøóÜٰáöãõæäó
23. Celle dans la maison de qui il se trouvait tenta de le séduire. Ayant d’abord fermé hermétiquement les portes, elle lui dit : « Viens donc, je suis à toi ! » Il répondit aussitôt : « Allah m’en préserve ! (Ton mari) est mon maître et il m’a fait bon accueil. Les injustes ne réussissent pas. »
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咃: 24
æóáóÞóÏۡ åóãøóÊۡ Èöåöۦۖ æóåóãøó ÈöåóÇ áóæۡáóÇٓ Ãóä ÑøóÁóÇ ÈõÑۡåóٰäó ÑóÈøöåöۦۚ ßóÐóٰáößó áöäóÕۡÑöÝó Úóäۡåõ ٱáÓøõæٓÁó æóٱáۡÝóÍۡÔóÇٓÁóۚ Åöäøóåõۥ ãöäۡ ÚöÈóÇÏöäóÇ ٱáۡãõÎۡáóÕöíäó
24. Elle le désira tant, et lui-même eût succombé à son désir s’il n’avait vu la preuve évidente de son Seigneur. C’était ainsi que Nous voulions lui épargner de succomber au mal et à la dépravation. Car il était l’un de Nos serviteurs privilégiés.
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咃: 25
æóٱÓۡÊóÈóÞóÇ ٱáۡÈóÇÈó æóÞóÏøóÊۡ ÞóãöíÕóåõۥ ãöä ÏõÈõÑٖ æóÃóáۡÝóíóÇ ÓóíøöÏóåóÇ áóÏóÇ ٱáۡÈóÇÈöۚ ÞóÇáóÊۡ ãóÇ ÌóÒóÇٓÁõ ãóäۡ ÃóÑóÇÏó ÈöÃóåۡáößó ÓõæٓÁðÇ ÅöáøóÇٓ Ãóä íõÓۡÌóäó Ãóæۡ ÚóÐóÇÈñ Ãóáöíãٞ
25. Chacun des deux s’élança pour rejoindre la porte avant l’autre ; c’est alors qu’elle lui déchira sa tunique par derrière et qu’ils se trouvèrent tous deux devant le mari sur le pas de la porte. Elle s’écria : « Quelle sanction pour celui qui a voulu abuser de ta femme sinon la prison ou quelque supplice douloureux ? »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 26
ÞóÇáó åöíó ÑóٰæóÏóÊۡäöí Úóä äøóÝۡÓöíۚ æóÔóåöÏó ÔóÇåöÏٞ ãøöäۡ ÃóåۡáöåóÇٓ Åöä ßóÇäó ÞóãöíÕõåõۥ ÞõÏøó ãöä ÞõÈõáٖ ÝóÕóÏóÞóÊۡ æóåõæó ãöäó ٱáۡßóٰÐöÈöíäó
26. « C’est-elle qui a essayé de me séduire », dit-il. Un témoin de sa famille à elle, témoigna : « Si sa tunique est déchirée par devant, c’est elle qui a dit vrai et c’est lui qui a menti ;
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 27
æóÅöä ßóÇäó ÞóãöíÕõåõۥ ÞõÏøó ãöä ÏõÈõÑٖ ÝóßóÐóÈóÊۡ æóåõæó ãöäó ٱáÕøóÜٰÏöÞöíäó
27. et si sa tunique est déchirée par derrière, c’est elle qui a menti et c’est lui qui a dit vrai. »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 28
ÝóáóãøóÇ ÑóÁóÇ ÞóãöíÕóåõۥ ÞõÏøó ãöä ÏõÈõÑٖ ÞóÇáó Åöäøóåõۥ ãöä ßóíۡÏößõäøóۖ Åöäøó ßóíۡÏóßõäøó ÚóÙöíãٞ
28. Voyant que la tunique était déchirée par derrière, (le mari) dit : « C’est bien l’une de vos ruses de femmes ! Monumentales sont vraiment vos ruses !
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咃: 29
íõæÓõÝõ ÃóÚۡÑöÖۡ Úóäۡ åóٰÐóÇۚ æóٱÓۡÊóÛۡÝöÑöí áöÐóäۢÈößöۖ Åöäøóßö ßõäÊö ãöäó ٱáۡÎóÇØöÜٔöíäó
29. Joseph, n’y songe plus ! Quant à toi (femme) implore le pardon pour ton péché, car tu es coupable. »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 30
۞æóÞóÇáó äöÓۡæóÉٞ Ýöí ٱáۡãóÏöíäóÉö ٱãۡÑóÃóÊõ ٱáۡÚóÒöíÒö ÊõÑóٰæöÏõ ÝóÊóìٰåóÇ Úóä äøóÝۡÓöåöۦۖ ÞóÏۡ ÔóÛóÝóåóÇ ÍõÈøðÇۖ ÅöäøóÇ áóäóÑóìٰåóÇ Ýöí Öóáóٰáٖ ãøõÈöíäٖ
30. Les femmes, dans la ville, se dirent : « L’épouse d’Al-‘Aziz[241] a tenté de séduire son esclave. Elle en est éperdument amoureuse, et nous trouvons qu’elle est dans l’erreur la plus évidente. »
[241] Le ministre était appelé par ce titre en Égypte.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 31
ÝóáóãøóÇ ÓóãöÚóÊۡ ÈöãóßۡÑöåöäøó ÃóÑۡÓóáóÊۡ Åöáóíۡåöäøó æóÃóÚۡÊóÏóÊۡ áóåõäøó ãõÊøóßóÜٔٗÇ æóÁóÇÊóÊۡ ßõáøó æóٰÍöÏóÉٖ ãøöäۡåõäøó ÓößøöíäٗÇ æóÞóÇáóÊö ٱÎۡÑõÌۡ Úóáóíۡåöäøóۖ ÝóáóãøóÇ ÑóÃóíۡäóåõۥٓ ÃóßۡÈóÑۡäóåõۥ æóÞóØøóÚۡäó ÃóíۡÏöíóåõäøó æóÞõáۡäó ÍóٰÔó áöáøóåö ãóÇ åóٰÐóÇ ÈóÔóÑðÇ Åöäۡ åóٰÐóÇٓ ÅöáøóÇ ãóáóßٞ ßóÑöíãٞ
31. Lorsqu’elle eut entendu leurs propos malveillants, elle envoya les inviter pour une collation. Elle donna à chacune d’elles un couteau et dit : « Tu peux te montrer à elles (Joseph) ! » L’ayant vu, les femmes furent si éblouies (par sa beauté) qu’elles s’en coupèrent les mains en disant : « Qu’à Allah ne plaise, ce n’est point là un mortel ! Ce ne peut être qu’un ange des plus nobles ! »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 32
ÞóÇáóÊۡ ÝóÐóٰáößõäøó ٱáøóÐöí áõãۡÊõäøóäöí Ýöíåöۖ æóáóÞóÏۡ ÑóٰæóÏÊøõåõۥ Úóä äøóÝۡÓöåöۦ ÝóٱÓۡÊóÚۡÕóãóۖ æóáóÆöä áøóãۡ íóÝۡÚóáۡ ãóÇٓ ÁóÇãõÑõåõۥ áóíõÓۡÌóäóäøó æóáóíóßõæäٗÇ ãøöäó ٱáÕøóÜٰÛöÑöíäó
32. Elle dit : « Voilà celui à cause de qui vous me couvriez de reproches. Oui, j’ai tenté de le séduire, mais il s’est bien prémuni (contre mes avances). Et d’ailleurs s’il s’obstine encore à ne pas faire ce que je lui ordonne, il sera certes emprisonné et sera du nombre des humiliés. »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 33
ÞóÇáó ÑóÈøö ٱáÓøöÌۡäõ ÃóÍóÈøõ Åöáóíøó ãöãøóÇ íóÏۡÚõæäóäöíٓ Åöáóíۡåöۖ æóÅöáøóÇ ÊóÕۡÑöÝۡ Úóäøöí ßóíۡÏóåõäøó ÃóÕۡÈõ Åöáóíۡåöäøó æóÃóßõä ãøöäó ٱáۡÌóٰåöáöíäó
33. Il dit : « Seigneur ! La prison est bien meilleure pour moi que de m’exécuter, soumis à leurs avances. Si Tu ne m’épargnes pas leur ruse, je céderai à mes penchants pour elles et je serai du nombre des ignorants. »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 34
ÝóٱÓۡÊóÌóÇÈó áóåõۥ ÑóÈøõåõۥ ÝóÕóÑóÝó Úóäۡåõ ßóíۡÏóåõäøóۚ Åöäøóåõۥ åõæó ٱáÓøóãöíÚõ ٱáۡÚóáöíãõ
34. Son Seigneur répondit donc à sa prière en éloignant de lui leurs intrigues, car c’est Lui Qui Entend Tout et c’est Lui l’Omniscient.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 35
Ëõãøó ÈóÏóÇ áóåõã ãøöäۢ ÈóÚۡÏö ãóÇ ÑóÃóæõÇú ٱáۡÃٓíóٰÊö áóíóÓۡÌõäõäøóåõۥ ÍóÊøóìٰ Íöíäٖ
35. Puis après que son innocence fut manifestement prouvée, il leur sembla bon de l’emprisonner pour quelque temps.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 36
æóÏóÎóáó ãóÚóåõ ٱáÓøöÌۡäó ÝóÊóíóÇäöۖ ÞóÇáó ÃóÍóÏõåõãóÇٓ Åöäøöíٓ ÃóÑóìٰäöíٓ ÃóÚۡÕöÑõ ÎóãۡÑٗÇۖ æóÞóÇáó ٱáۡÃٓÎóÑõ Åöäøöíٓ ÃóÑóìٰäöíٓ ÃóÍۡãöáõ ÝóæۡÞó ÑóÃۡÓöí ÎõÈۡÒٗÇ ÊóÃۡßõáõ ٱáØøóíۡÑõ ãöäۡåõۖ äóÈøöÆۡäóÇ ÈöÊóÃۡæöíáöåöۦٓۖ ÅöäøóÇ äóÑóìٰßó ãöäó ٱáۡãõÍۡÓöäöíäó
36. Deux autres jeunes gens entrèrent avec lui en prison. « Je me suis vu en songe en train de presser du raisin », lui dit l’un d’eux. « Quant à moi, dit l’autre, je me suis vu portant du pain sur la tête et les oiseaux venaient en picorer. Instruis-nous donc sur le sens de (ces songes), car nous voyons que tu es quelqu’un de bienfaisant.»
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 37
ÞóÇáó áóÇ íóÃۡÊöíßõãóÇ ØóÚóÇãٞ ÊõÑۡÒóÞóÇäöåöۦٓ ÅöáøóÇ äóÈøóÃۡÊõßõãóÇ ÈöÊóÃۡæöíáöåöۦ ÞóÈۡáó Ãóä íóÃۡÊöíóßõãóÇۚ ÐóٰáößõãóÇ ãöãøóÇ Úóáøóãóäöí ÑóÈøöíٓۚ Åöäøöí ÊóÑóßۡÊõ ãöáøóÉó Þóæۡãٖ áøóÇ íõÄۡãöäõæäó Èöٱááøóåö æóåõã ÈöٱáۡÃٓÎöÑóÉö åõãۡ ßóٰÝöÑõæäó
37. Il répondit : « Il ne vous sera pas servi de nourriture (en rêve) dont je ne vous donne l’interprétation avant qu’elle ne vous parvienne. Cela fait partie des choses que mon Seigneur m’a enseignées, car j’ai renoncé à la religion d’un peuple qui ne croit pas en Allah et mécroit en l’autre monde.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 38
æóٱÊøóÈóÚۡÊõ ãöáøóÉó ÁóÇÈóÇٓÁöíٓ ÅöÈۡÑóٰåöíãó æóÅöÓۡÍóٰÞó æóíóÚۡÞõæÈóۚ ãóÇ ßóÇäó áóäóÇٓ Ãóä äøõÔۡÑößó Èöٱááøóåö ãöä ÔóíۡÁٖۚ Ðóٰáößó ãöä ÝóÖۡáö ٱááøóåö ÚóáóíۡäóÇ æóÚóáóì ٱáäøóÇÓö æóáóٰßöäøó ÃóßۡËóÑó ٱáäøóÇÓö áóÇ íóÔۡßõÑõæäó
38. J’ai suivi la religion de mes ancêtres Abraham, Isaac et Jacob. Il ne nous sied nullement de rien associer à Allah. C’est là une grâce d’Allah envers nous et envers les hommes, mais la plupart des hommes ne rendent pas grâce.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 39
íóٰÕóٰÍöÈóíö ٱáÓøöÌۡäö ÁóÃóÑۡÈóÇÈٞ ãøõÊóÝóÑøöÞõæäó ÎóíۡÑñ Ãóãö ٱááøóåõ ٱáۡæóٰÍöÏõ ٱáۡÞóåøóÇÑõ
39. Ô vous deux, mes compagnons de prison ! Est-ce que des divinités multiples sont meilleures ou Allah l’Unique, le Haut Dominateur ?
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 40
ãóÇ ÊóÚۡÈõÏõæäó ãöä Ïõæäöåöۦٓ ÅöáøóÇٓ ÃóÓۡãóÇٓÁٗ ÓóãøóíۡÊõãõæåóÇٓ ÃóäÊõãۡ æóÁóÇÈóÇٓÄõßõã ãøóÇٓ ÃóäÒóáó ٱááøóåõ ÈöåóÇ ãöä ÓõáۡØóٰäòۚ Åöäö ٱáۡÍõßۡãõ ÅöáøóÇ áöáøóåö ÃóãóÑó ÃóáøóÇ ÊóÚۡÈõÏõæٓÇú ÅöáøóÇٓ ÅöíøóÇåõۚ Ðóٰáößó ٱáÏøöíäõ ٱáۡÞóíøöãõ æóáóٰßöäøó ÃóßۡËóÑó ٱáäøóÇÓö áóÇ íóÚۡáóãõæäó
40. Vous n’adorez en dehors de Lui que des noms forgés par vous et vos ancêtres, et pour la confirmation desquels Allah n’a fait descendre aucune preuve d’autorité. Or il n’est de jugement que celui d’Allah Qui vous ordonne de n’adorer que Lui. Telle est la religion droite, mais la plupart des hommes ne le savent pas.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 41
íóٰÕóٰÍöÈóíö ٱáÓøöÌۡäö ÃóãøóÇٓ ÃóÍóÏõßõãóÇ ÝóíóÓۡÞöí ÑóÈøóåõۥ ÎóãۡÑٗÇۖ æóÃóãøóÇ ٱáۡÃٓÎóÑõ ÝóíõÕۡáóÈõ ÝóÊóÃۡßõáõ ٱáØøóíۡÑõ ãöä ÑøóÃۡÓöåöۦۚ ÞõÖöíó ٱáۡÃóãۡÑõ ٱáøóÐöí Ýöíåö ÊóÓۡÊóÝۡÊöíóÇäö
41. Ô vous deux, compagnons de prison ! L’un de vous deux servira de sommelier à son maître, l’autre sera crucifié et les oiseaux viendront picorer son crâne. La décision sur l’affaire que vous me demandiez de vous interpréter est déjà arrêtée. »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 42
æóÞóÇáó áöáøóÐöí Ùóäøó Ãóäøóåõۥ äóÇÌٖ ãøöäۡåõãóÇ ٱÐۡßõÑۡäöí ÚöäÏó ÑóÈøößó ÝóÃóäÓóìٰåõ ٱáÔøóíۡØóٰäõ ÐößۡÑó ÑóÈøöåöۦ ÝóáóÈöËó Ýöí ٱáÓøöÌۡäö ÈöÖۡÚó Óöäöíäó
42. Et il dit à celui dont il savait qu’il serait sauvé : « Évoque-moi auprès de ton maître. » Mais Satan l’ayant distrait, celui-ci oublia de parler (de Joseph) à son maître et Joseph resta en prison quelques années encore.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 43
æóÞóÇáó ٱáۡãóáößõ Åöäøöíٓ ÃóÑóìٰ ÓóÈۡÚó ÈóÞóÑóٰÊٖ ÓöãóÇäٖ íóÃۡßõáõåõäøó ÓóÈۡÚñ ÚöÌóÇÝٞ æóÓóÈۡÚó ÓõäۢÈõáóٰÊò ÎõÖۡÑٖ æóÃõÎóÑó íóÇÈöÓóٰÊٖۖ íóÜٰٓÃóíøõåóÇ ٱáۡãóáóÃõ ÃóÝۡÊõæäöí Ýöí ÑõÁۡíóٰíó Åöä ßõäÊõãۡ áöáÑøõÁۡíóÇ ÊóÚۡÈõÑõæäó
43. Le roi[242] dit un jour : « J’ai vu en songe sept vaches grasses que mangent sept autres maigres, et sept épis verts et sept autres desséchés. Ô vous, assemblée de notables, pourriez-vous vous prononcer sur ma vision si vous savez interpréter les songes ? »
[242] Il s’agit du roi d’Égypte, qui est le maître du serviteur libéré. Ce dernier en est devenu l’échanson conformément à l’interprétation de son rêve faite par Joseph.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 44
ÞóÇáõæٓÇú ÃóÖۡÛóٰËõ ÃóÍۡáóٰãٖۖ æóãóÇ äóÍۡäõ ÈöÊóÃۡæöíáö ٱáۡÃóÍۡáóٰãö ÈöÚóٰáöãöíäó
44. Ils dirent : « Ce ne sont que rêves confus, et dans l’interprétation des rêves nous ne sommes guère connaisseurs ! »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 45
æóÞóÇáó ٱáøóÐöí äóÌóÇ ãöäۡåõãóÇ æóٱÏøóßóÑó ÈóÚۡÏó ÃõãøóÉò ÃóäóÇ۠ ÃõäóÈøöÆõßõã ÈöÊóÃۡæöíáöåöۦ ÝóÃóÑۡÓöáõæäö
45. Or celui des deux serviteurs emprisonnés qui avait été libéré, se souvint après plusieurs années et dit : « Moi, je vous en donnerai l’interprétation, envoyez-moi donc (à Joseph) »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 46
íõæÓõÝõ ÃóíøõåóÇ ٱáÕøöÏøöíÞõ ÃóÝۡÊöäóÇ Ýöí ÓóÈۡÚö ÈóÞóÑóٰÊٖ ÓöãóÇäٖ íóÃۡßõáõåõäøó ÓóÈۡÚñ ÚöÌóÇÝٞ æóÓóÈۡÚö ÓõäۢÈõáóٰÊò ÎõÖۡÑٖ æóÃõÎóÑó íóÇÈöÓóٰÊٖ áøóÚóáøöíٓ ÃóÑۡÌöÚõ Åöáóì ٱáäøóÇÓö áóÚóáøóåõãۡ íóÚۡáóãõæäó
46. « Joseph, dit-il, ô toi le véridique, donne-nous l’interprétation de sept vaches grasses que mangent sept autres maigres, et sept épis verts et sept autres desséchés, afin que je puisse revenir vers les gens et qu’ils apprennent (ce qu’ils ne savaient pas). »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 47
ÞóÇáó ÊóÒۡÑóÚõæäó ÓóÈۡÚó Óöäöíäó ÏóÃóÈٗÇ ÝóãóÇ ÍóÕóÏÊøõãۡ ÝóÐóÑõæåõ Ýöí ÓõäۢÈõáöåöۦٓ ÅöáøóÇ ÞóáöíáٗÇ ãøöãøóÇ ÊóÃۡßõáõæäó
47. Il dit : « Vous sèmerez sept années de suite. Tout ce que vous aurez récolté (comme blé moissonné) laissez-le dans les épis, excepté le peu dont vous aurez besoin pour votre nourriture.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 48
Ëõãøó íóÃۡÊöí ãöäۢ ÈóÚۡÏö Ðóٰáößó ÓóÈۡÚٞ ÔöÏóÇÏٞ íóÃۡßõáۡäó ãóÇ ÞóÏøóãۡÊõãۡ áóåõäøó ÅöáøóÇ ÞóáöíáٗÇ ãøöãøóÇ ÊõÍۡÕöäõæäó
48. Puis viendront par la suite sept autres années très rudes, qui viendront dévorer tout ce que vous leur aurez réservé sauf le peu (de semence) que vous aurez épargné.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 49
Ëõãøó íóÃۡÊöí ãöäۢ ÈóÚۡÏö Ðóٰáößó ÚóÇãٞ Ýöíåö íõÛóÇËõ ٱáäøóÇÓõ æóÝöíåö íóÚۡÕöÑõæäó
49. Puis par la suite (encore), viendra une année où les hommes seront secourus par les pluies bénéfiques et où ils presseront tout à loisir (le raisin et l’olive). »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 50
æóÞóÇáó ٱáۡãóáößõ ٱÆۡÊõæäöí Èöåöۦۖ ÝóáóãøóÇ ÌóÇٓÁóåõ ٱáÑøóÓõæáõ ÞóÇáó ٱÑۡÌöÚۡ Åöáóìٰ ÑóÈøößó ÝóÓۡÜٔóáۡåõ ãóÇ ÈóÇáõ ٱáäøöÓۡæóÉö ٱáøóÜٰÊöí ÞóØøóÚۡäó ÃóíۡÏöíóåõäøóۚ Åöäøó ÑóÈøöí ÈößóíۡÏöåöäøó Úóáöíãٞ
50. Le roi dit alors : « Amenez-le moi ! » Mais lorsque l’émissaire fut venu, (Joseph) lui dit : « Retourne chez ton maître et demande-lui : « Qu’en est-il des femmes qui se sont tailladé les mains ? Mon Seigneur Connaît parfaitement leur ruse. »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 51
ÞóÇáó ãóÇ ÎóØۡÈõßõäøó ÅöÐۡ ÑóٰæóÏÊøõäøó íõæÓõÝó Úóä äøóÝۡÓöåöۦۚ Þõáۡäó ÍóٰÔó áöáøóåö ãóÇ ÚóáöãۡäóÇ Úóáóíۡåö ãöä ÓõæٓÁٖۚ ÞóÇáóÊö ٱãۡÑóÃóÊõ ٱáۡÚóÒöíÒö ٱáۡÜٔóٰäó ÍóÕۡÍóÕó ٱáۡÍóÞøõ ÃóäóÇ۠ ÑóٰæóÏÊøõåõۥ Úóä äøóÝۡÓöåöۦ æóÅöäøóåõۥ áóãöäó ٱáÕøóÜٰÏöÞöíäó
51. Le roi demanda (aux femmes) : « Quelles étaient donc vos intentions alors que vous tentiez de séduire Joseph ? » « Allah nous en garde ! (répondirent-elles). Il n’est aucun mal que nous lui sachions ! » La femme d’Al-‘Aziz dit alors : « Voilà donc qu’est apparue, dans toute sa clarté, la pure vérité. C’est moi qui lui ai fait des avances, et c’est lui qui est véridique.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 52
Ðóٰáößó áöíóÚۡáóãó Ãóäøöí áóãۡ ÃóÎõäۡåõ ÈöٱáۡÛóíۡÈö æóÃóäøó ٱááøóåó áóÇ íóåۡÏöí ßóíۡÏó ٱáۡÎóÇٓÆöäöíäó
52. Cela, pour qu’il sache[243] que je ne l’ai effectivement point trahi en son absence, et qu’Allah ne mène point à bon terme la félonie des traîtres.
[243] C’est toujours Zulikha, la femme d’Al-‘Aziz, qui parle. Elle avoue à celui-ci qu’elle n’a donc pas pu le trahir de fait, puisque Joseph l’en a empêchée. C’est donc un mal pour un bien, puisque l’aveu de Zulikha la culpabilise dans l’intention mais l’innocente dans les faits. Selon d’autres exégètes, cette parole serait attribuée soit à Zulikha soit à Joseph (qui déclarerait n’avoir pas trahi son maître Al-‘Aziz).
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 53
۞æóãóÇٓ ÃõÈóÑøöÆõ äóÝۡÓöíٓۚ Åöäøó ٱáäøóÝۡÓó áóÃóãøóÇÑóÉõۢ ÈöٱáÓøõæٓÁö ÅöáøóÇ ãóÇ ÑóÍöãó ÑóÈøöíٓۚ Åöäøó ÑóÈøöí ÛóÝõæÑٞ ÑøóÍöíãٞ
53. Et je n’entends pas m’innocenter car l’âme (humaine) aime à suggérer le mal, sauf si mon Seigneur (nous en préserve) par Sa pitié. Car mon Seigneur est Absoluteur et Tout Miséricordieux. »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 54
æóÞóÇáó ٱáۡãóáößõ ٱÆۡÊõæäöí Èöåöۦٓ ÃóÓۡÊóÎۡáöÕۡåõ áöäóÝۡÓöíۖ ÝóáóãøóÇ ßóáøóãóåõۥ ÞóÇáó Åöäøóßó ٱáۡíóæۡãó áóÏóíۡäóÇ ãóßöíäñ Ãóãöíäٞ
54. Le roi dit : « Amenez-le moi, car je compte le réserver à mon service exclusif. » Après avoir discuté avec lui, il dit : « Nous te tenons aujourd’hui en très haute position et tu es notre homme de confiance. »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 55
ÞóÇáó ٱÌۡÚóáۡäöí Úóáóìٰ ÎóÒóÇٓÆöäö ٱáۡÃóÑۡÖöۖ Åöäøöí ÍóÝöíÙñ Úóáöíãٞ
55. « Donne-moi la charge de l’intendance du pays, (dit Joseph), j’en serai le gardien en toute connaissance. »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 56
æóßóÐóٰáößó ãóßøóäøóÇ áöíõæÓõÝó Ýöí ٱáۡÃóÑۡÖö íóÊóÈóæøóÃõ ãöäۡåóÇ ÍóíۡËõ íóÔóÇٓÁõۚ äõÕöíÈõ ÈöÑóÍۡãóÊöäóÇ ãóä äøóÔóÇٓÁõۖ æóáóÇ äõÖöíÚõ ÃóÌۡÑó ٱáۡãõÍۡÓöäöíäó
56. C’est ainsi que Nous avons établi Joseph dans cette terre. Il pouvait y élire domicile partout où il voulait. Nous touchons de Notre grâce qui Nous voulons et ne laissons point se perdre la récompense des bienfaiteurs.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 57
æóáóÃóÌۡÑõ ٱáۡÃٓÎöÑóÉö ÎóíۡÑٞ áøöáøóÐöíäó ÁóÇãóäõæÇú æóßóÇäõæÇú íóÊøóÞõæäó
57. La récompense de l’autre monde est certes meilleure pour ceux qui auront cru et auront eu la piété.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 58
æóÌóÇٓÁó ÅöÎۡæóÉõ íõæÓõÝó ÝóÏóÎóáõæÇú Úóáóíۡåö ÝóÚóÑóÝóåõãۡ æóåõãۡ áóåõۥ ãõäßöÑõæäó
58. Les frères de Joseph vinrent (en Égypte)[244] et se présentèrent devant lui. Lui les reconnut alors qu’eux ne le reconnurent point.
[244] La disette les avait obligés à venir chercher des provisions en Égypte. Pour cela, ils devaient se rendre obligatoirement chez le maître des ressources de l’Égypte : Joseph.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 59
æóáóãøóÇ ÌóåøóÒóåõã ÈöÌóåóÇÒöåöãۡ ÞóÇáó ٱÆۡÊõæäöí ÈöÃóÎٖ áøóßõã ãøöäۡ ÃóÈöíßõãۡۚ ÃóáóÇ ÊóÑóæۡäó Ãóäøöíٓ ÃõæÝöí ٱáۡßóíۡáó æóÃóäóÇ۠ ÎóíۡÑõ ٱáۡãõäÒöáöíäó
59. Après les avoir pourvus en ravitaillement, il leur dit : « Amenez-moi un frère à vous du côté de votre père, ne voyez-vous pas que j’accorde pleine mesure et que je suis le meilleur des hôtes ?
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 60
ÝóÅöä áøóãۡ ÊóÃۡÊõæäöí Èöåöۦ ÝóáóÇ ßóíۡáó áóßõãۡ ÚöäÏöí æóáóÇ ÊóÞۡÑóÈõæäö
60. Si vous ne me l’amenez pas, vous n’aurez plus de ravitaillement chez moi, ni ne pourrez m’approcher (désormais) ! »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 61
ÞóÇáõæÇú ÓóäõÑóٰæöÏõ Úóäۡåõ ÃóÈóÇåõ æóÅöäøóÇ áóÝóٰÚöáõæäó
61. Ils dirent alors : « Nous tenterons de persuader son père, et nous le ferons certainement (venir). »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 62
æóÞóÇáó áöÝöÊۡíóٰäöåö ٱÌۡÚóáõæÇú ÈöÖóٰÚóÊóåõãۡ Ýöí ÑöÍóÇáöåöãۡ áóÚóáøóåõãۡ íóÚۡÑöÝõæäóåóÇٓ ÅöÐóÇ ٱäÞóáóÈõæٓÇú Åöáóìٰٓ Ãóåۡáöåöãۡ áóÚóáøóåõãۡ íóÑۡÌöÚõæäó
62. Il dit à ses serviteurs : «Mettez leurs marchandises[245] dans les bâts (de leurs bêtes), peut-être que s’ils les reconnaissent, une fois retournés chez eux, ils reviendront. »
[245] Il s’agit des marchandises qu’ils avaient apportées avec eux pour les troquer contre le blé qu’ils étaient venus obtenir.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 63
ÝóáóãøóÇ ÑóÌóÚõæٓÇú Åöáóìٰٓ ÃóÈöíåöãۡ ÞóÇáõæÇú íóÜٰٓÃóÈóÇäóÇ ãõäöÚó ãöäøóÇ ٱáۡßóíۡáõ ÝóÃóÑۡÓöáۡ ãóÚóäóÇٓ ÃóÎóÇäóÇ äóßۡÊóáۡ æóÅöäøóÇ áóåõۥ áóÍóٰÝöÙõæäó
63. Revenus auprès de leur père, ils dirent : « Père ! Désormais, le ravitaillement nous sera refusé. Envoie donc avec nous notre frère pour que nous soyons approvisionnés. Nous veillerons bien sur lui. »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 64
ÞóÇáó åóáۡ ÁóÇãóäõßõãۡ Úóáóíۡåö ÅöáøóÇ ßóãóÇٓ ÃóãöäÊõßõãۡ Úóáóìٰٓ ÃóÎöíåö ãöä ÞóÈۡáõ Ýóٱááøóåõ ÎóíۡÑñ ÍóٰÝöÙٗÇۖ æóåõæó ÃóÑۡÍóãõ ٱáÑøóÜٰÍöãöíäó
64. Il dit : « Vous le confierai-je comme j’ai autrefois fait de son frère ? Mais Allah est le Meilleur gardien et Il est le plus Miséricordieux des miséricordieux ! »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 65
æóáóãøóÇ ÝóÊóÍõæÇú ãóÊóٰÚóåõãۡ æóÌóÏõæÇú ÈöÖóٰÚóÊóåõãۡ ÑõÏøóÊۡ Åöáóíۡåöãۡۖ ÞóÇáõæÇú íóÜٰٓÃóÈóÇäóÇ ãóÇ äóÈۡÛöíۖ åóٰÐöåöۦ ÈöÖóٰÚóÊõäóÇ ÑõÏøóÊۡ ÅöáóíۡäóÇۖ æóäóãöíÑõ ÃóåۡáóäóÇ æóäóÍۡÝóÙõ ÃóÎóÇäóÇ æóäóÒۡÏóÇÏõ ßóíۡáó ÈóÚöíÑٖۖ Ðóٰáößó ßóíۡáٞ íóÓöíÑٞ
65. Mais voilà que lorsqu’ils eurent défait leurs chargements, ils trouvèrent que leur marchandise leur avait été restituée. Ils dirent alors: « Père ! Que voulons-nous de mieux ? Ce sont là nos marchandises qui nous ont été restituées. Nous ravitaillerons donc notre famille, nous surveillerons notre frère et nous aurons encore le chargement d’un chameau supplémentaire ; ce sera un chargement facile (à obtenir). »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 66
ÞóÇáó áóäۡ ÃõÑۡÓöáóåõۥ ãóÚóßõãۡ ÍóÊøóìٰ ÊõÄۡÊõæäö ãóæۡËöÞٗÇ ãøöäó ٱááøóåö áóÊóÃۡÊõäøóäöí Èöåöۦٓ ÅöáøóÇٓ Ãóä íõÍóÇØó Èößõãۡۖ ÝóáóãøóÇٓ ÁóÇÊóæۡåõ ãóæۡËöÞóåõãۡ ÞóÇáó ٱááøóåõ Úóáóìٰ ãóÇ äóÞõæáõ æóßöíáٞ
66. « Je ne l’enverrai pas avec vous, répondit-il, tant que vous n’aurez pas pris l’engagement devant Allah de me le ramener, à moins que vous ne soyez dans l’impossibilité de le faire. » Une fois cet engagement pris, il leur dit : « Allah est Garant de ce que nous disons. »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 67
æóÞóÇáó íóٰÈóäöíøó áóÇ ÊóÏۡÎõáõæÇú ãöäۢ ÈóÇÈٖ æóٰÍöÏٖ æóٱÏۡÎõáõæÇú ãöäۡ ÃóÈۡæóٰÈٖ ãøõÊóÝóÑøöÞóÉٖۖ æóãóÇٓ ÃõÛۡäöí Úóäßõã ãøöäó ٱááøóåö ãöä ÔóíۡÁòۖ Åöäö ٱáۡÍõßۡãõ ÅöáøóÇ áöáøóåöۖ Úóáóíۡåö ÊóæóßøóáۡÊõۖ æóÚóáóíۡåö ÝóáۡíóÊóæóßøóáö ٱáۡãõÊóæóßøöáõæäó
67. Puis il dit encore : « Mes fils ! N’entrez pas par une seule porte, entrez par des portes différentes, (même si) je ne puis vous être d’aucun secours contre le verdict d’Allah. Le Jugement appartient à Allah (Seul). C’est à Lui Seul que je m’en remets, et c’est à Lui Seul que doivent s’en remettre ceux qui cherchent à qui s’en remettre. »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 68
æóáóãøóÇ ÏóÎóáõæÇú ãöäۡ ÍóíۡËõ ÃóãóÑóåõãۡ ÃóÈõæåõã ãøóÇ ßóÇäó íõÛۡäöí Úóäۡåõã ãøöäó ٱááøóåö ãöä ÔóíۡÁò ÅöáøóÇ ÍóÇÌóÉٗ Ýöí äóÝۡÓö íóÚۡÞõæÈó ÞóÖóìٰåóÇۚ æóÅöäøóåõۥ áóÐõæ Úöáۡãٖ áøöãóÇ Úóáøóãۡäóٰåõ æóáóٰßöäøó ÃóßۡËóÑó ٱáäøóÇÓö áóÇ íóÚۡáóãõæäó
68. Lorsqu’ils entrèrent par là où leur père le leur avait demandé, il n’y avait rien qui pût leur éviter le verdict d’Allah, sauf que Jacob avait jugé utile de leur recommander cette précaution. Car il possédait bien le savoir que Nous lui avons enseigné. Mais la plupart des hommes, eux, ne savent pas.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 69
æóáóãøóÇ ÏóÎóáõæÇú Úóáóìٰ íõæÓõÝó ÁóÇæóìٰٓ Åöáóíۡåö ÃóÎóÇåõۖ ÞóÇáó Åöäøöíٓ ÃóäóÇ۠ ÃóÎõæßó ÝóáóÇ ÊóÈۡÊóÆöÓۡ ÈöãóÇ ßóÇäõæÇú íóÚۡãóáõæäó
69. Lorsqu’ils furent introduits devant Joseph, ce dernier retint son frère (Benjamin) et lui dit : « Je suis ton frère. Ne t’attriste pas (d’apprendre) ce qu’ils faisaient. »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 70
ÝóáóãøóÇ ÌóåøóÒóåõã ÈöÌóåóÇÒöåöãۡ ÌóÚóáó ٱáÓøöÞóÇíóÉó Ýöí ÑóÍۡáö ÃóÎöíåö Ëõãøó ÃóÐøóäó ãõÄóÐøöäñ ÃóíøóÊõåóÇ ٱáۡÚöíÑõ Åöäøóßõãۡ áóÓóٰÑöÞõæäó
70. Quand il les eut approvisionnés, il enfouit la coupe (du roi) dans la sacoche de son frère. Aussitôt, un héraut cria : « Caravaniers ! Vous n’êtes que des voleurs ! »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 71
ÞóÇáõæÇú æóÃóÞۡÈóáõæÇú Úóáóíۡåöã ãøóÇÐóÇ ÊóÝۡÞöÏõæäó
71. Ils revinrent alors vers eux en disant : « Qu’avez-vous donc perdu ? »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 72
ÞóÇáõæÇú äóÝۡÞöÏõ ÕõæóÇÚó ٱáۡãóáößö æóáöãóä ÌóÇٓÁó Èöåöۦ Íöãۡáõ ÈóÚöíÑٖ æóÃóäóÇ۠ Èöåöۦ ÒóÚöíãٞ
72. « Nous venons de perdre la coupe (à mesurer) du roi », dirent-ils. « Celui qui la rapportera aura (comme récompense) le chargement d’un chameau, je m’en porte garant ! », (ajouta le héraut).
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 73
ÞóÇáõæÇú Êóٱááøóåö áóÞóÏۡ ÚóáöãۡÊõã ãøóÇ ÌöÆۡäóÇ áöäõÝۡÓöÏó Ýöí ٱáۡÃóÑۡÖö æóãóÇ ßõäøóÇ ÓóٰÑöÞöíäó
73. Ils répondirent : « Par Allah, vous savez bien que nous ne sommes pas venus en semeurs de désordre dans ce pays, et nous ne sommes pas des voleurs. »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 74
ÞóÇáõæÇú ÝóãóÇ ÌóÒóÜٰٓÄõåõۥٓ Åöä ßõäÊõãۡ ßóٰÐöÈöíäó
74. « Et quelle en sera donc la sanction, s’il s’avère que vous êtes des menteurs ? » dirent les autres.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 75
ÞóÇáõæÇú ÌóÒóÜٰٓÄõåõۥ ãóä æõÌöÏó Ýöí ÑóÍۡáöåöۦ Ýóåõæó ÌóÒóÜٰٓÄõåõۥۚ ßóÐóٰáößó äóÌۡÒöí ٱáÙøóÜٰáöãöíäó
75. Ils répondirent : « La sanction sera (de livrer en esclave au propriétaire de la coupe) celui dans les bagages de qui elle aura été trouvée. Tel est, chez nous, le châtiment des injustes.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 76
ÝóÈóÏóÃó ÈöÃóæۡÚöíóÊöåöãۡ ÞóÈۡáó æöÚóÇٓÁö ÃóÎöíåö Ëõãøó ٱÓۡÊóÎۡÑóÌóåóÇ ãöä æöÚóÇٓÁö ÃóÎöíåöۚ ßóÐóٰáößó ßöÏۡäóÇ áöíõæÓõÝóۖ ãóÇ ßóÇäó áöíóÃۡÎõÐó ÃóÎóÇåõ Ýöí Ïöíäö ٱáۡãóáößö ÅöáøóÇٓ Ãóä íóÔóÇٓÁó ٱááøóåõۚ äóÑۡÝóÚõ ÏóÑóÌóٰÊٖ ãøóä äøóÔóÇٓÁõۗ æóÝóæۡÞó ßõáøö Ðöí Úöáۡãò Úóáöíãٞ
76. Il (Joseph) commença par (fouiller) leurs sacs avant celui de son frère, puis il la sortit du sac de celui-ci. C’est ainsi que Nous inspirâmes ce stratagème à Joseph, car, selon la loi du roi, il ne pouvait retenir son frère,[246] à moins qu’Allah ne l’eût voulu. Nous élevons le rang de qui Nous voulons ; et au-dessus de tout savant, il y a plus savant encore.
[246] La loi en vigueur pour le peuple de Jacob était la condamnation à l’esclavage du voleur au service de la victime du vol.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 77
۞ÞóÇáõæٓÇú Åöä íóÓۡÑöÞۡ ÝóÞóÏۡ ÓóÑóÞó ÃóÎٞ áøóåõۥ ãöä ÞóÈۡáõۚ ÝóÃóÓóÑøóåóÇ íõæÓõÝõ Ýöí äóÝۡÓöåöۦ æóáóãۡ íõÈۡÏöåóÇ áóåõãۡۚ ÞóÇáó ÃóäÊõãۡ ÔóÑøٞ ãøóßóÇäٗÇۖ æóٱááøóåõ ÃóÚۡáóãõ ÈöãóÇ ÊóÕöÝõæäó
77. Ils dirent : « S’il vient de commettre un vol, un autre frère à lui, autrefois, a volé.[247] Joseph contint sa réaction et ne leur montra rien. Il dit (dans le secret du cœur) : « Votre condition est encore bien pire. Allah en Sait mieux sur ce que vous êtes en train de raconter. »
[247] Ils visent Joseph. Ils ont donc ajouté au crime d’autrefois, celui de la calomnie.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 78
ÞóÇáõæÇú íóÜٰٓÃóíøõåóÇ ٱáۡÚóÒöíÒõ Åöäøó áóåõۥٓ ÃóÈٗÇ ÔóíۡÎٗÇ ßóÈöíÑٗÇ ÝóÎõÐۡ ÃóÍóÏóäóÇ ãóßóÇäóåõۥٓۖ ÅöäøóÇ äóÑóìٰßó ãöäó ٱáۡãõÍۡÓöäöíäó
78. Ils dirent : « Ô Al-‘Aziz, il a un père très âgé, prends donc l’un de nous à sa place. Nous voyons en toi quelqu’un de bienfaisant. »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 79
ÞóÇáó ãóÚóÇÐó ٱááøóåö Ãóä äøóÃۡÎõÐó ÅöáøóÇ ãóä æóÌóÏۡäóÇ ãóÊóٰÚóäóÇ ÚöäÏóåõۥٓ ÅöäøóÇٓ ÅöÐٗÇ áøóÙóٰáöãõæäó
79. « Allah nous préserve de retenir un autre que celui chez qui nous avons retrouvé notre bien, ou alors nous serions vraiment injustes. »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 80
ÝóáóãøóÇ ٱÓۡÊóíۡÜٔóÓõæÇú ãöäۡåõ ÎóáóÕõæÇú äóÌöíøٗÇۖ ÞóÇáó ßóÈöíÑõåõãۡ Ãóáóãۡ ÊóÚۡáóãõæٓÇú Ãóäøó ÃóÈóÇßõãۡ ÞóÏۡ ÃóÎóÐó Úóáóíۡßõã ãøóæۡËöÞٗÇ ãøöäó ٱááøóåö æóãöä ÞóÈۡáõ ãóÇ ÝóÑøóØÊõãۡ Ýöí íõæÓõÝóۖ Ýóáóäۡ ÃóÈۡÑóÍó ٱáۡÃóÑۡÖó ÍóÊøóìٰ íóÃۡÐóäó áöíٓ ÃóÈöíٓ Ãóæۡ íóÍۡßõãó ٱááøóåõ áöíۖ æóåõæó ÎóíۡÑõ ٱáۡÍóٰßöãöíäó
80. Lorsqu’ils eurent désespéré de (ramener leur frère), ils se mirent à l’écart et se consultèrent : « Ne savez-vous pas, dit l’aîné, que vous avez pris un engagement envers votre père et devant Allah, et que déjà vous avez autrefois laissé se perdre Joseph ? Non, je ne quitterai pas cette terre tant que mon père ne me l’aura pas permis, ou qu’Allah ne m’aura réservé un jugement favorable, car c’est Lui le Meilleur des juges.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 81
ٱÑۡÌöÚõæٓÇú Åöáóìٰٓ ÃóÈöíßõãۡ ÝóÞõæáõæÇú íóÜٰٓÃóÈóÇäóÇٓ Åöäøó ٱÈۡäóßó ÓóÑóÞó æóãóÇ ÔóåöÏۡäóÇٓ ÅöáøóÇ ÈöãóÇ ÚóáöãۡäóÇ æóãóÇ ßõäøóÇ áöáۡÛóíۡÈö ÍóٰÝöÙöíäó
81. Revenez auprès de votre père et dites-lui : "Père, ton fils a commis un vol. Nous ne témoignons ici que de ce que nous avons su, mais nous ne pouvons répondre de ce qui nous était inconnu.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 82
æóÓۡÜٔóáö ٱáۡÞóÑۡíóÉó ٱáøóÊöí ßõäøóÇ ÝöíåóÇ æóٱáۡÚöíÑó ٱáøóÊöíٓ ÃóÞۡÈóáۡäóÇ ÝöíåóÇۖ æóÅöäøóÇ áóÕóٰÏöÞõæäó
82. Interroge aussi la cité où nous étions et la caravane dans laquelle nous sommes venus. (Tu sauras bien que) nous te disons la vérité." »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 83
ÞóÇáó Èóáۡ ÓóæøóáóÊۡ áóßõãۡ ÃóäÝõÓõßõãۡ ÃóãۡÑٗÇۖ ÝóÕóÈۡÑٞ Ìóãöíáñۖ ÚóÓóì ٱááøóåõ Ãóä íóÃۡÊöíóäöí Èöåöãۡ ÌóãöíÚðÇۚ Åöäøóåõۥ åõæó ٱáۡÚóáöíãõ ٱáۡÍóßöíãõ
83. (Jacob) dit : « Ce sont plutôt vos âmes qui vous ont induits à (commettre) quelque chose (de répréhensible). Je n’ai plus qu’à (m’armer) d’une digne patience. Allah peut-être me les rendra tous les deux, car c’est Lui l’Omniscient, le Sage. »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 84
æóÊóæóáøóìٰ Úóäۡåõãۡ æóÞóÇáó íóÜٰٓÃóÓóÝóìٰ Úóáóìٰ íõæÓõÝó æóٱÈۡíóÖøóÊۡ ÚóíۡäóÇåõ ãöäó ٱáۡÍõÒۡäö Ýóåõæó ßóÙöíãٞ
84. Il leur tourna le dos et dit : «Hélas ! Que mon chagrin pour Joseph est profond ! » Et ses yeux blanchirent de tristesse. Il contenait mal sa douleur.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 85
ÞóÇáõæÇú Êóٱááøóåö ÊóÝۡÊóÄõÇú ÊóÐۡßõÑõ íõæÓõÝó ÍóÊøóìٰ Êóßõæäó ÍóÑóÖðÇ Ãóæۡ Êóßõæäó ãöäó ٱáۡåóٰáößöíäó
85. Ils dirent : « Par Allah ! Tu n’auras de cesse d’évoquer Joseph jusqu’à ce que tu sois usé ou que tu rejoignes les morts ! »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 86
ÞóÇáó ÅöäøóãóÇٓ ÃóÔۡßõæÇú ÈóËøöí æóÍõÒۡäöíٓ Åöáóì ٱááøóåö æóÃóÚۡáóãõ ãöäó ٱááøóåö ãóÇ áóÇ ÊóÚۡáóãõæäó
86. Il répondit : « Ce n’est qu’à Allah que me je plains de ma déchirure et de mon chagrin. Et d’Allah, je sais ce que vous ne savez pas.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 87
íóٰÈóäöíøó ٱÐۡåóÈõæÇú ÝóÊóÍóÓøóÓõæÇú ãöä íõæÓõÝó æóÃóÎöíåö æóáóÇ ÊóÇúíۡÜٔóÓõæÇú ãöä ÑøóæۡÍö ٱááøóåöۖ Åöäøóåõۥ áóÇ íóÇúíۡÜٔóÓõ ãöä ÑøóæۡÍö ٱááøóåö ÅöáøóÇ ٱáۡÞóæۡãõ ٱáۡßóٰÝöÑõæäó
87. Ô mes fils ! Partez à la recherche de Joseph et de son frère. Ne désespérez surtout pas de la clémence d’Allah, car seuls désespèrent de Sa clémence les gens mécréants. »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 88
ÝóáóãøóÇ ÏóÎóáõæÇú Úóáóíۡåö ÞóÇáõæÇú íóÜٰٓÃóíøõåóÇ ٱáۡÚóÒöíÒõ ãóÓøóäóÇ æóÃóåۡáóäóÇ ٱáÖøõÑøõ æóÌöÆۡäóÇ ÈöÈöÖóٰÚóÉٖ ãøõÒۡÌóìٰÉٖ ÝóÃóæۡÝö áóäóÇ ٱáۡßóíۡáó æóÊóÕóÏøóÞۡ ÚóáóíۡäóÇٓۖ Åöäøó ٱááøóåó íóÌۡÒöí ٱáۡãõÊóÕóÏøöÞöíäó
88. Lorsqu’ils se présentèrent devant (Joseph), ils dirent : « Ô Al-‘Aziz ! Le malheur nous a frappés, nous et les nôtres, et nous sommes venus avec une marchandise de peu de valeur. Veuille nous donner bonne mesure et sois charitable avec nous : Allah récompense les hommes charitables. »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 89
ÞóÇáó åóáۡ ÚóáöãۡÊõã ãøóÇ ÝóÚóáۡÊõã ÈöíõæÓõÝó æóÃóÎöíåö ÅöÐۡ ÃóäÊõãۡ Ìóٰåöáõæäó
89. Il dit : « Savez-vous ce que vous avez fait de Joseph et de son frère quand vous pataugiez dans l’ignorance ? »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 90
ÞóÇáõæٓÇú ÃóÁöäøóßó áóÃóäÊó íõæÓõÝõۖ ÞóÇáó ÃóäóÇ۠ íõæÓõÝõ æóåóٰÐóÇٓ ÃóÎöíۖ ÞóÏۡ ãóäøó ٱááøóåõ ÚóáóíۡäóÇٓۖ Åöäøóåõۥ ãóä íóÊøóÞö æóíóÕۡÈöÑۡ ÝóÅöäøó ٱááøóåó áóÇ íõÖöíÚõ ÃóÌۡÑó ٱáۡãõÍۡÓöäöíäó
90. Ils dirent : « Tu dois être Joseph ! » « Je suis Joseph, répondit-il, et voilà mon frère. Allah nous a privilégiés, car ceux qui ont la piété et sont patients (doivent savoir qu’) Allah ne laisse pas se perdre la récompense des bienfaiteurs. »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 91
ÞóÇáõæÇú Êóٱááøóåö áóÞóÏۡ ÁóÇËóÑóßó ٱááøóåõ ÚóáóíۡäóÇ æóÅöä ßõäøóÇ áóÎóٰØöÜٔöíäó
91. « Par Allah, dirent-ils, Allah t’a préféré à nous et nous étions coupables. »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 92
ÞóÇáó áóÇ ÊóËۡÑöíÈó Úóáóíۡßõãõ ٱáۡíóæۡãóۖ íóÛۡÝöÑõ ٱááøóåõ áóßõãۡۖ æóåõæó ÃóÑۡÍóãõ ٱáÑøóÜٰÍöãöíäó
92. Il dit : « Je n’ai point à réclamer contre vous aujourd’hui. Qu’Allah vous pardonne ! Il est en effet le plus Miséricordieux des miséricordieux.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 93
ٱÐۡåóÈõæÇú ÈöÞóãöíÕöí åóٰÐóÇ ÝóÃóáۡÞõæåõ Úóáóìٰ æóÌۡåö ÃóÈöí íóÃۡÊö ÈóÕöíÑٗÇ æóÃۡÊõæäöí ÈöÃóåۡáößõãۡ ÃóÌۡãóÚöíäó
93. Prenez avec vous ma tunique que voici. Mettez-la sur le visage de mon père : il recouvrera la vue ; puis ramenez vers moi toute votre famille. »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 94
æóáóãøóÇ ÝóÕóáóÊö ٱáۡÚöíÑõ ÞóÇáó ÃóÈõæåõãۡ Åöäøöí áóÃóÌöÏõ ÑöíÍó íõæÓõÝóۖ áóæۡáóÇٓ Ãóä ÊõÝóäøöÏõæäö
94. Dès que la caravane eut franchi les frontières, leur père dit : « Je distingue l’odeur de Joseph, même si vous dites que je divague. »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 95
ÞóÇáõæÇú Êóٱááøóåö Åöäøóßó áóÝöí Öóáóٰáößó ٱáۡÞóÏöíãö
95. Ils dirent alors : « Par Allah ! Tu es toujours dans ton égarement d’autrefois. »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 96
ÝóáóãøóÇٓ Ãóä ÌóÇٓÁó ٱáۡÈóÔöíÑõ ÃóáۡÞóìٰåõ Úóáóìٰ æóÌۡåöåöۦ ÝóٱÑۡÊóÏøó ÈóÕöíÑٗÇۖ ÞóÇáó Ãóáóãۡ ÃóÞõá áøóßõãۡ Åöäøöíٓ ÃóÚۡáóãõ ãöäó ٱááøóåö ãóÇ áóÇ ÊóÚۡáóãõæäó
96. Quand le porteur de l’heureuse nouvelle fut arrivé, il mit (la tunique) sur le visage du (père) qui, aussitôt, recouvra la vue. Il dit : « Ne vous avais-je pas dit que je sais de la part d’Allah ce que vous ne savez pas ? »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 97
ÞóÇáõæÇú íóÜٰٓÃóÈóÇäóÇ ٱÓۡÊóÛۡÝöÑۡ áóäóÇ ÐõäõæÈóäóÇٓ ÅöäøóÇ ßõäøóÇ ÎóٰØöÜٔöíäó
97. Ils dirent : « Père ! Implore pour nous le pardon de nos péchés, car nous étions coupables. »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 98
ÞóÇáó ÓóæۡÝó ÃóÓۡÊóÛۡÝöÑõ áóßõãۡ ÑóÈøöíٓۖ Åöäøóåõۥ åõæó ٱáۡÛóÝõæÑõ ٱáÑøóÍöíãõ
98. Il dit : « J’implorerai pour vous le pardon de mon Seigneur, car c’est Lui l’Absoluteur, le Tout Miséricordieux. »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 99
ÝóáóãøóÇ ÏóÎóáõæÇú Úóáóìٰ íõæÓõÝó ÁóÇæóìٰٓ Åöáóíۡåö ÃóÈóæóíۡåö æóÞóÇáó ٱÏۡÎõáõæÇú ãöÕۡÑó Åöä ÔóÇٓÁó ٱááøóåõ ÁóÇãöäöíäó
99. Lorsque (Jacob et sa famille) se présentèrent devant Joseph, celui-ci accueillit (fort chaleureusement) son père et sa mère, puis leur dit : « Entrez en Égypte si le veut Allah, et (vivez-y) en toute sécurité. »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 100
æóÑóÝóÚó ÃóÈóæóíۡåö Úóáóì ٱáۡÚóÑۡÔö æóÎóÑøõæÇú áóåõۥ ÓõÌøóÏٗÇۖ æóÞóÇáó íóÜٰٓÃóÈóÊö åóٰÐóÇ ÊóÃۡæöíáõ ÑõÁۡíóٰíó ãöä ÞóÈۡáõ ÞóÏۡ ÌóÚóáóåóÇ ÑóÈøöí ÍóÞøٗÇۖ æóÞóÏۡ ÃóÍۡÓóäó Èöíٓ ÅöÐۡ ÃóÎۡÑóÌóäöí ãöäó ٱáÓøöÌۡäö æóÌóÇٓÁó Èößõã ãøöäó ٱáۡÈóÏۡæö ãöäۢ ÈóÚۡÏö Ãóä äøóÒóÛó ٱáÔøóíۡØóٰäõ Èóíۡäöí æóÈóíۡäó ÅöÎۡæóÊöíٓۚ Åöäøó ÑóÈøöí áóØöíÝٞ áøöãóÇ íóÔóÇٓÁõۚ Åöäøóåõۥ åõæó ٱáۡÚóáöíãõ ٱáۡÍóßöíãõ
100. Il installa son père et sa mère bien haut sur le trône et tous[248] se prosternèrent devant lui. « Père, dit Joseph, voici l’interprétation de mon rêve d’autrefois. Allah l’a rendu réel. Il a déjà été infiniment bon avec moi en me faisant libérer de prison, puis en vous faisant venir du désert, après que Satan nous eut induits à la discorde, mes frères et moi. Mon Seigneur est plein de sollicitude envers ce qu’Il veut. Et c’est Lui l’Omniscient, le Sage.
[248] « Tous » renvoie aux parents de Joseph et à ses frères qui étaient au nombre de onze.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 101
۞ÑóÈøö ÞóÏۡ ÁóÇÊóíۡÊóäöí ãöäó ٱáۡãõáۡßö æóÚóáøóãۡÊóäöí ãöä ÊóÃۡæöíáö ٱáۡÃóÍóÇÏöíËöۚ ÝóÇØöÑó ٱáÓøóãóٰæóٰÊö æóٱáۡÃóÑۡÖö ÃóäÊó æóáöíøöۦ Ýöí ٱáÏøõäۡíóÇ æóٱáۡÃٓÎöÑóÉöۖ ÊóæóÝøóäöí ãõÓۡáöãٗÇ æóÃóáۡÍöÞۡäöí ÈöٱáÕøóÜٰáöÍöíäó
101. Ô mon Seigneur ! Tu m’as accordé une part d’autorité et m’as enseigné l’art d’interpréter les songes. Créateur Premier des cieux et de la terre ! Tu es mon protecteur en ce bas monde et dans l’autre, rappelle-moi à Toi en être Soumis et fais que je rejoigne la communauté des vertueux ! »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 102
Ðóٰáößó ãöäۡ ÃóäۢÈóÇٓÁö ٱáۡÛóíۡÈö äõæÍöíåö Åöáóíۡßóۖ æóãóÇ ßõäÊó áóÏóíۡåöãۡ ÅöÐۡ ÃóÌۡãóÚõæٓÇú ÃóãۡÑóåõãۡ æóåõãۡ íóãۡßõÑõæäó
102. Voilà des récits qui te sont inconnus et que Nous te révélons. Car tu n’y étais pas quand ils avaient décidé unanimement de tramer leur intrigue.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 103
æóãóÇٓ ÃóßۡËóÑõ ٱáäøóÇÓö æóáóæۡ ÍóÑóÕۡÊó ÈöãõÄۡãöäöíäó
103. Et la plupart des hommes, quoi que tu fasses, ne sont pas croyants.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 104
æóãóÇ ÊóÓۡÜٔóáõåõãۡ Úóáóíۡåö ãöäۡ ÃóÌۡÑòۚ Åöäۡ åõæó ÅöáøóÇ ÐößۡÑٞ áøöáۡÚóٰáóãöíäó
104. Tu ne leur réclames pour cela aucune récompense, car ce n’est qu’un rappel adressé à l’univers.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 105
æóßóÃóíøöä ãøöäۡ ÁóÇíóÉٖ Ýöí ٱáÓøóãóٰæóٰÊö æóٱáۡÃóÑۡÖö íóãõÑøõæäó ÚóáóíۡåóÇ æóåõãۡ ÚóäۡåóÇ ãõÚۡÑöÖõæäó
105. Que de Signes il y a dans les cieux et sur terre près desquels les hommes passent en se détournant !
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 106
æóãóÇ íõÄۡãöäõ ÃóßۡËóÑõåõã Èöٱááøóåö ÅöáøóÇ æóåõã ãøõÔۡÑößõæäó
106. La plupart d’entre eux ne croient en Allah qu’en Lui prêtant des associés.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 107
ÃóÝóÃóãöäõæٓÇú Ãóä ÊóÃۡÊöíóåõãۡ ÛóٰÔöíóÉٞ ãøöäۡ ÚóÐóÇÈö ٱááøóåö Ãóæۡ ÊóÃۡÊöíóåõãõ ٱáÓøóÇÚóÉõ ÈóÛۡÊóÉٗ æóåõãۡ áóÇ íóÔۡÚõÑõæäó
107. Sont-ils si rassurés de ne pas voir le châtiment d’Allah les envelopper ou de ne pas être surpris par l’Heure qui leur viendra soudain et sans qu’ils le sentent ?
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 108
Þõáۡ åóٰÐöåöۦ ÓóÈöíáöíٓ ÃóÏۡÚõæٓÇú Åöáóì ٱááøóåöۚ Úóáóìٰ ÈóÕöíÑóÉò ÃóäóÇ۠ æóãóäö ٱÊøóÈóÚóäöíۖ æóÓõÈۡÍóٰäó ٱááøóåö æóãóÇٓ ÃóäóÇ۠ ãöäó ٱáۡãõÔۡÑößöíäó
108. Dis : « Voici donc mon chemin, j’appelle à Allah en toute connaissance (et muni de preuves certaines), moi et ceux qui me suivent. Gloire soit rendue à Allah ! Je ne suis pas du nombre des associâtres. »
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 109
æóãóÇٓ ÃóÑۡÓóáۡäóÇ ãöä ÞóÈۡáößó ÅöáøóÇ ÑöÌóÇáٗÇ äøõæÍöíٓ Åöáóíۡåöã ãøöäۡ Ãóåۡáö ٱáۡÞõÑóìٰٓۗ ÃóÝóáóãۡ íóÓöíÑõæÇú Ýöí ٱáۡÃóÑۡÖö ÝóíóäÙõÑõæÇú ßóíۡÝó ßóÇäó ÚóٰÞöÈóÉõ ٱáøóÐöíäó ãöä ÞóÈۡáöåöãۡۗ æóáóÏóÇÑõ ٱáۡÃٓÎöÑóÉö ÎóíۡÑٞ áøöáøóÐöíäó ٱÊøóÞóæۡÇúۚ ÃóÝóáóÇ ÊóÚۡÞöáõæäó
109. Nous n’avons envoyé avant toi, parmi les habitants des cités, que des hommes auxquels Nous avons inspiré des révélations. (Ceux qui osent te démentir, ô Muhammad) n’ont-ils donc pas parcouru le monde ? N’ont-ils pas vu quel fut le sort de ceux qui vécurent avant eux ? L’ultime demeure est certes meilleure pour ceux qui craignent (Allah). N’entendez-vous pas raison ?
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 110
ÍóÊøóìٰٓ ÅöÐóÇ ٱÓۡÊóíۡÜٔóÓó ٱáÑøõÓõáõ æóÙóäøõæٓÇú Ãóäøóåõãۡ ÞóÏۡ ßõÐöÈõæÇú ÌóÇٓÁóåõãۡ äóÕۡÑõäóÇ ÝóäõÌøöíó ãóä äøóÔóÇٓÁõۖ æóáóÇ íõÑóÏøõ ÈóÃۡÓõäóÇ Úóäö ٱáۡÞóæۡãö ٱáۡãõÌۡÑöãöíäó
110. Lorsque, désespérés, les Messagers crurent qu’ils étaient définitivement désavoués, Notre secours leur parvint. Ceux que Nous voulions (sauver) étaient sauvés, mais Notre châtiment rigoureux ne peut être évité à la gent criminelle.
ÇáÊÝÇÓíÑ ÇáÚÑÈíÉ:
咃: 111
áóÞóÏۡ ßóÇäó Ýöí ÞóÕóÕöåöãۡ ÚöÈۡÑóÉٞ áøöÃõæúáöí ٱáۡÃóáۡÈóٰÈöۗ ãóÇ ßóÇäó ÍóÏöíËٗÇ íõÝۡÊóÑóìٰ æóáóٰßöä ÊóÕۡÏöíÞó ٱáøóÐöí Èóíۡäó íóÏóíۡåö æóÊóÝۡÕöíáó ßõáøö ÔóíۡÁٖ æóåõÏٗì æóÑóÍۡãóÉٗ áøöÞóæۡãٖ íõÄۡãöäõæäó
111. Dans leurs récits, il est une leçon pour les esprits sagaces. Ce (Livre) n’est point paroles inventées mais une confirmation de ce qui l’a précédé, un exposé détaillé de toute chose, un guide (qui conduit vers la juste voie) et une miséricorde pour des gens qui ont la foi.